top of page

                  De nos jours, l'hypersexualisation des petites et jeunes filles est un phénomène inquiétant quant à son expansion dans le quotidien de celles-ci. En effet, le fait d'inciter les jeunes à adopter des codes, caractères et attitudes sexués, les laissent entrer dans une sexualité précoce et abusive qui non seulement n'est pas de leur âge mais vient aussi entraver leur processus de développement personnel, leur propre rythme d'appréhension de la sexualité et la construction de leur vie psychique.

 

                  Ce phénomène a pour cause l'omniprésence de références sexuelles dans les médias, qui sont visionnées par ces fillettes. La femme y est très souvent exposée comme un objet sexuel seulement destiné à plaire. Ce statut, "normalisé" par notre société notamment dans les magazines, publicités, se retrouve face à des jeunes filles en pleine quête identitaire. La vente de produits pour femmes destinés à ces jeunes filles encouragent d'autant plus l'érotisation de ces dernières. Mais une autre cause de ce phénomène est évidemment l'entourage proche des fillettes, leurs mères, sœurs, amies, qu'elle va imiter pour se "normaliser" au final. Mais ce n'est pas éthique, et il est donc important de ne pas laisser ce phénomène se banaliser de plus en plus et devenir la norme. 

 

                 Face à cette vague d'hypersexualisation grandissante, des luttes ont commencé dans certains pays, comme en France, avec la sénatrice Chantal Jouanno, qui proposa plusieurs mesures pour vaincre ce phénomène, malheureusement pas retenues dans leur intégralité par le gouvernement. Des marques influentes comme Dove, ont lancé des campagnes de lutte contre l'hypersexualisation pour montrer la superficialité de la plupart des publicités que les jeunes filles peuvent être amenées à voir au quotidien. On peut alors noter une réaction montante de révolte face à ce phénomène qui fait pression sur les fillettes.

 

      L'hypersexualisation des petites et jeunes filles est donc un phénomène critiqué et très controversé, prenant de l'ampleur de jours en jours. Bien que des luttes et des mesures aient été entreprises et qu'un changement des mentalités progressif est en cours, les médias et le marché perpétuent son encouragement en "sexualisant pour vendre plus/ attirer plus". Nous pouvons ainsi dire que oui, nous luttons bien contre l'hypersexualisation des jeunes/petites filles, mais pas à une suffisante échelle. Une lutte plus ardente et des mesures encore plus strictes seraient bénéfiques à l’éradication de ce phénomène. 

 

                  Les fillettes ne seraient pas les seules à devoir être protégées, en effet, l'hyper-virilité touche les petits et jeunes garçons, ce phénomène peut être considéré comme complémentaire à l'hypersexualisation puisqu'il conditionne ces garçons et les pousse à adopter un ensemble d'attitudes qualifiées d'hyper-masculines, reposant sur la dureté, la violence, la dangerosité et l'attitude insensible envers les femmes et la sexualité.

​

CONCLUSION

7 Février 2017 | Marguerite, Apolline et Célia

bottom of page